La Revue de la régulation. Capitalisme, institutions, pouvoirs, créée à l’initiative de l’association Recherche & Régulation, est soutenue par la Maison des Sciences de l’Homme Paris Nord, par l’Institut des Sciences humaines et sociales du CNRS, ainsi qu’un réseau de centres de recherche. Elle est classée par l’AERES en catégorie C, et figure dans le référencement econlit. La revue bénéficie également du soutien du CNRS par la voie des sections 36 (Sociologie - Normes et règles) et 37 (Économie et gestion). Elle bénéficie d’une très large diffusion en France et à l’international, comme l’indique le rapport à l’AERES de la MSH Paris-nord en 2013 : « Depuis janvier 2012, elle [la Revue de la régulation] reçoit 17 437 visites par mois en moyenne [...]. Ces visites viennent en ordre décroissant de France, des États-Unis, d’Allemagne et du Canada, la revue étant consultée depuis 118 pays différents. Pour apprécier ses excellentes performances, il faut les comparer avec celles de revues du même type ».
La revue vise à fournir un lieu d’expression pour les analyses qui s’inscrivent dans la filiation des recherches régulationnistes, et plus largement institutionnalistes, ainsi que pour les chercheurs qui souhaitent en débattre, en économie et au-delà. Elle a pour vocation d’alimenter une discussion large avec les autres sciences sociales : sociologie économique, histoire, sciences politiques, gestion etc.
En effet, il apparaît plus que jamais nécessaire de développer une économie politique historicisée et socialisée afin de mieux comprendre les choix de politique économique ou les évolutions stratégiques des entreprises, ainsi que leurs effets, à partir des rapports sociaux qui les structurent. Poursuivre une réflexion globale sur la transformation du capitalisme, compte tenu de l’ampleur et la diversité de ses recompositions, incite à rassembler des travaux issus de différents horizons. Les recherches que cette revue souhaite promouvoir porteront tant sur la caractérisation des formes structurelles du capitalisme contemporain, que sur l’analyse de nouvelles dynamiques à l’œuvre et les outils théoriques et méthodologiques permettant de les saisir.